Stop aux idées reçues
100% microfibre c’est mieux !
VRAI pour le nettoyage des surfaces hautes, FAUX pour les sols !
La raison est liée à un besoin d’ergonomie. En effet, au bout d’un balai la force de déplacement n’est pas aussi puissante qu’à la main. Utilisé mouillé, un bandeau en 100% microfibre adhère énormément au sol et rend le nettoyage bien plus fatigant et fastidieux. On parle ici « d’effet de scotchage ».
Pour qu’un bandeau microfibre soit à la fois efficace tout en apportant une glisse aisée au sol, il doit impérativement être composé d’une part de fils microfibre (la plus élevée possible) et d’une part de fils non-microfibre.
Pour aller plus loin…
On remarquera une certaine diversité dans la composition des bandeaux pour le sol.
On trouvera des compositions en 50% microfibre et 50% non-microfibre, des 70% / 30% ou des 80 % / 20%...
On peut effectivement jouer sur la taille du fil microfibre (entre 0,2 et 1 décitex) pour maximiser sa présence dans le produit fini mais attention aux arnaques, 100% microfibre ne rime jamais avec ergonomie !
La microfibre ne résiste pas à la javel !
VRAI mais il existe des exceptions.
La javel est un produit chimique désinfectant corrosif pour le textile, il en limite la durée de vie en attaquant les fibres ce qui provoque des trous dans le produit.
La plupart des acteurs du marché annoncent des durées de vie garanties sous certaines conditions d’utilisation standard : notamment pas de javel, pas d’adoucissant, respect des protocoles de lavage…
Decitex prend le contrepied de cette pratique avec la Dispomop® 3D en permettant l’utilisation de javel dans le cadre d’une durée de vie garantie de 50 lavages.
Les litiges liés à l'utilisation de javel ne sont plus source de réclamation, Decitex offre à ses clients un produit toujours plus facile d'entretien.
Certaines microfibres grattent, d’autres absorbent !
FAUX. Toute microfibre (fibre dont la taille est inférieure à 1 décitex), de par ses propriétés intrinsèques, est capable à la fois de gratter (force mécanique) et d’absorber (force capillaire) grâce au fin réseau capillaire formé par ses fils. Plus les fils sont fins, plus ces 2 propriétés sont performantes, plus le ramassage des salissures sera efficient. Toutes les salissures décollées sont emprisonnées dans le textile et ne se redéposent pas.
L’astuce en +
Les microfibres sont généralement issues de matériaux synthétiques (polyester | polyamide) qui développent une force électrostatique en utilisation à sec pour attirer la poussière comme un aimant.
Plus un fil est fin, plus il est efficace !
VRAI MAIS INCOMPLET. La phrase exacte serait : plus un fil est fin, plus il est efficace et moins il est approprié au nettoyage des sols (effet de « scotchage »).
Le réseau capillaire dense formé par un fil de 0,2 décitex génère un effet d’absorption tel, qu’un bandeau humide constitué uniquement de ces microfibres sera presque impossible à déplacer au sol. Ce fil ne pourra donc être utilisé que s’il est alterné avec des fils plus gros (>3 ou 4 décitex) en grande quantité (au moins 50% du bandeau). Le résultat d’un tel mix sera alors peu performant à cause de la faible part de microfibre en contact au sol.
La constitution d’un produit pour le nettoyage du sol est donc le résultat d’un compromis subtil entre efficacité et ergonomie. Divers paramètres entrent en jeu tels que : la taille du fil, la proportion des différents fils, la répartition, le poids au m², le contact au sol, l’absorption, la résistance chimique et la température, l’usure…
Comment faire le bon choix…
Prendre une taille de fil de 0,2 décitex comme seul critère d’efficacité mène à un résultat contraire à celui attendu. Il est préférable de choisir un bandeau contenant un maximum de microfibre en contact au sol même si ces dernières doivent être au dessus de 0,2 décitex (entre 0,5 et 0,6 décitex par exemple). Les deux critères seront alors : un maximum de microfibre au contact au sol (+ de 70%) allié à une glisse acceptable. Mais attention aux arnaques, 100% microfibre ne rime jamais avec ergonomie !
Seuls les produits chimiques enlèvent les bactéries !
FAUX ! En l’absence de norme textile dans ce domaine, Decitex a décidé de prouver l’efficacité de ses produits sous la technologie Dispomop® en les faisant tester par le MIDAC, selon la méthodologie de la norme EN16615, en nettoyage à l’eau. Les résultats des tests montrent une réduction de la contamination microbienne (sur staphylocoque doré) supérieure à 4 log, à l'eau.
La technologie Dispomop® permet donc d’obtenir une surface propre et décontaminée avec de l’eau comme seul complément au textile :
Dispomop® - bandeau microfibre à usage unique (prix de l’innovation Europropre) | Dispomop® 3D - bandeau microfibre à usage court (brevet n° 07 54564).
Bon à savoir…
La majorité des établissements de santé français remettent en question l’utilisation des produits de désinfection pour le lavage des sols. Dans les pays scandinaves et en Angleterre, des établissements de santé de renom sont nettoyés à l’eau avec des bandeaux microfibres et n’ont rien à envier aux établissements français dans la lutte contre les infections nosocomiales.
Plus c’est mouillé, plus ça lave !
FAUX !
Lorsque les textiles en coton (serpillières, faubert…) étaient encore d’actualité, ils servaient à déposer une solution chimique sur les sols pour qu’elle agisse sur la salissure. Ainsi la solution chimique était l’élément principal de nettoyage.
Ce temps est révolu avec l’arrivée des textiles en microfibre permettant de mettre la fibre au cœur de l’action de lavage devenant le principal élément détergent bien avant la chimie. Cette dernière ne sert plus qu’occasionnellement sur des tâches spécifiques et pour apporter un parfum.
En effet, l’action mécanique et capillaire des textiles en microfibre permettent de décrocher et retenir la salissure au cœur des fibres. Il est donc moins nécessaire de mouiller puisque dans la plupart des cas la microfibre suffit et peut donc être utilisée avec seulement de l’eau.
L’astuce en +
L’efficacité de la microfibre permet de limiter les consommations en eau et les temps de séchage s’en trouvent largement améliorés.
Plus durable c’est plus écologique !
PAS FORCÉMENT !
De plus en plus nous assistons à une surenchère quant au nombre de lavages annoncé par les différents acteurs du marché sur les bandeaux à usage long : 500, 800, 1000 lavages… Qui dit mieux ?
Il est important de prendre conscience qu’une mop garantie sur 800 lavages devrait tenir entre 6 ans ½ et 8 ans en utilisation !
Bon à savoir…
En milieu hospitalier, le renouvellement par appel d’offre se faisant tous les 2 à 3 ans en moyenne, on pourrait aussi annoncer 20 000 lavages sans prendre de risques car avec une rotation de 3, la durée de vie réelle totale est de 365 lavages !
Pour aller plus loin…
Le bilan écologique est loin de se résumer à la durée de vie théorique ou même réelle d’un bandeau. Le poids du bandeau va jouer fortement sur la masse de déchets en fin de vie mais aussi sur les consommations d’eau et de chimie en service et en blanchisserie lors de son utilisation.
Exemple : un bandeau de 15 g, 4 fois moins durable qu’un bandeau de 60 g aura le même impact écologique en fin de vie puisque la masse de déchet est équivalente ; de plus le bandeau le plus léger divise par 4, tout au long de son utilisation, les consommations d’eau et de détergent en blanchisserie (on peut mettre 4 fois plus de bandeaux à chaque rotation de machine à laver).
Acheter moins cher c’est plus rentable !
PAS FORCÉMENT !
Les coûts liés à l’utilisation de textile microfibre sont de 2 ordres :
- Le coût d’acquisition lié à l’achat des microfibres
- Le coût d’entretien lié au lavage des microfibres.
Pour un bandeau microfibre standard : le coût d’entretien est en moyenne 5 fois supérieur au coût d’acquisition. Pour une lavette microfibre le ratio est autour de 3.
Il paraît donc prioritaire d’optimiser les coûts d’entretien. Pour cela, le critère principal sera la réduction du poids du produit afin de maximiser le nombre de textiles à mettre dans la machine à laver.
Pour ce qui est du coût d’achat, le paramètre complémentaire à analyser est la durée de vie du produit pour prendre en considération un ratio prix d’achat / durée de vie (prix d’achat amorti) et investir en conséquence. Attention toutefois à valider que la durée de vie théorique (fiche technique) correspond bien à celle réalisable liée souvent aux durées d’appel d’offre (2 à 3 ans en moyenne).
En résumé…
Le poids et la durée de vie des textiles en microfibre sont des critères permettant d’orienter son choix sur le bon rapport qualité/prix/rentabilité et pas seulement sur le gain perçu à première vue.